Trame Verte, Bleue et Noire : les résultats de l’enquête
Il y a quelques mois, la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie a lancé une grande enquête sur la Trame Verte, Bleue et Noire pour recueillir vos idées sur le sujet. Vous êtes 137 à avoir pris le temps de répondre à cette étude, et nous vous en remercions. Maintenant, place aux résultats !
La connaissance du territoire
Les espaces naturels et la surface des terres agricoles sur le territoire de Cœur Côte Fleurie sont bien connus des répondants, tout comme le linéaire de haies. En effet, 1/3 des répondants connait le pourcentage de terres agricoles sur Cœur Côte Fleurie, à savoir 37 % et près d’1/4 d’entre eux connaît le linéaire de haies sur le territoire intercommunal, à savoir 626 km.
Les espaces naturels du territoire sont eux aussi connus des répondants. Les plus cités par les répondants sont le littoral, la Touques et son marais, le marais de Blonville-Villers et le Mont Canisy.
En revanche, la faune locale est un peu moins connue :
des répondants ont connaissance de la présence de la truite de mer dans la Touques
des répondants ont connaissance de la présence du saumon atlantique dans la Touques
des répondants ont connaissance de la présence de la lamproie de Planer dans la Touques
La Touques constitue le support pour le cycle de vie de nombreuses espèces aquatiques. La qualité de ce cours d’eau lui confère une richesse écologique et permet la reproduction, l’alimentation, la croissance, le repos et la survie de nombreuses espèces.
Les impacts de la pollution lumineuse sur la biodiversité sont bien identifiés par les répondants de l’enquête.
des répondants ont connaissance de l'impact de la pollution lumineuse sur l'attraction es insectes volants
des répondants ont connaissance de l'impact de la pollution lumineuse sur la désorientation des oiseaux migrateurs
L’attraction des insectes volants par la lumière et la désorientation des oiseaux migrateurs. Les insectes volants et les oiseaux migrateurs s’orientent la nuit grâce au ciel étoilé ou à la lune. Les insectes volants sont irrémédiablement attirés par tous les éclairages artificiels, où la plupart d’entre eux meurent d’épuisement. Les oiseaux migrateurs, quant à eux, sont déboussolés par le halo lumineux au-dessus des villes, retardant leur migration.
De plus, l’éclairage artificiel la nuit impacte également la saisonnalité des végétaux (apparition / disparition des fleurs et des feuilles) et induit un stress chez certaines espèces pouvant conduire à des maladies. Cet impact de la pollution lumineuse est moins connu des répondants : en effet, 26 % des répondants ont connaissance de cet impact.
Les attentes des habitants
Parmi la liste d’actions concrètes en faveur de la biodiversité proposées, les répondants ont largement priorisé deux actions :
- l’extinction de l’ensemble des éclairages en cœur de nuit (commerces, façades, etc.),
- la végétalisation des espaces publics (cours d’école, stationnement, etc.).
Enfin, la plantation de haies bocagères est aussi attendue par les répondants.
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